Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 8, 1797.djvu/278

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vous assurer d’avance, que vous ne me verrez jamais en arrière quand il s’agira de débauche et d’incongruités.

Je n’avais pas fini, que le gros dogue, accoutumé sans doute à ce manège, vint farfouiller sous mes jupes. Ah ! voilà lucifer en train, dit Olimpe en riant : Juliette déshabille-toi ; livre tes charmes aux libidineuses caresses de ce superbe animal, et tu verras combien tu en seras contente. J’accepte… et comment une horreur m’eût-elle révoltée, moi, qui journellement, les recherchais toutes avec tant de soin. On me place à quatre pattes au milieu de la chambre ; le dogue tourne, me flaire, lèche, monte sur mes reins, et finit par m’enconner à merveille, et me décharger dans la matrice ; mais il arriva quelque chose d’assez singulier, son membre grossit tellement dans l’opération, qu’il n’essayait de le retirer, qu’en me faisant des douleurs énormes. Le drôle, alors voulut recommencer, on décida que c’était le plus court ; une seconde décharge l’ayant effectivement affaibli, il se retira après m’avoir deux fois arrosé de son sperme.

Tenez, dit Ghigi, vous allez voir mon-