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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 9, 1797.djvu/199

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se jette sur une des femmes qui, pour lors, l’entourent en silence, et le visage tourné vers lui ; il en saisit une, et la rosse jusqu’à ce qu’elle tombe anéantie ; il refout un second bardache qu’il quitte pour la même opération, même cérémonie aux deux autres ; et c’est en rossant la dernière femme, qui très-souvent en crève, que son foutre s’élance de lui-même, et sans qu’on ait la peine de le toucher : les quatre femmes rossées, le sont très-souvent au point de n’en pas revenir, et si elles n’en meurent pas, elles en sont au moins plusieurs mois dans leur lit : c’est communément sur le sein et sur la tête qu’il les frappe avec le plus de force, et elles seraient étranglées sur-le-champ, si elles opposaient la moindre résistance. Voilà, dis-je à celle des sultanes qui me racontait cela, une passion fort extraordinaire sans doute, et que j’adopterais bien sûrement si j’étais aussi riche que votre maître. Quelquefois aussi l’empereur les voit seules, et c’est alors qu’il les encule ; mais cette grande faveur n’est jamais accordée qu’à celles qui sont extrêmement jolies, et dont l’âge n’est pas au-dessus de huit ans.

Mes projets sur la belle Philogone, étant