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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 9, 1797.djvu/211

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nous donner ! je n’aurai jamais commis de meurtres qui me chatouille autant que celui-là : viens voir mon vit, dis-je en m’arrêtant, vois comme le bougre en écume de rage… Nous serons bien seuls ici, nous serons bien à notre aise ; puis au bout d’une heure de marche, appercevant un petit ravin délicieux, ombragé de saules et de peupliers, garni de gazon frais et environné de broussailles qui le rendaient impénétrable à l’œil, fixons-nous là, dis-je à mon ami, il fait la plus belle journée possible mettons-nous nuds comme des sauvages ; imitons leur manière d’être comme leurs actions ; et baisant mon cher Carle-Son avec toute la lubricité possible : allons, dis-je, donnons-nous en ; il faut que notre foutre ne s’élance qu’au bout du dernier soupir de ces garces. Du même coup, je précipite alors ces deux femmes à terre ; j’encule ma fille, j’examine les fesses de ma femme, de cette Clotilde, que j’avais tant adorée et que je trouvais encore belle ; du cul de l’une, je passe promptement dans celui de l’autre. Carle-Son me foutait ; je décharge, mais en mordant si cruellement les tetons de ma fille, que je les lui laissai tout en sang ; continuant de bander, je place mon vit