lubriques et varieuses de ces huit charmantes petites filles, mais comme il voulait se réserver il quitta le poste, on déjeuna, et l’on statua ce matin-là que les quatre jeunes amants de messieurs, savoir : Zéphire, favori du duc, Adonis, aimé de Curval, Hyacinthe, ami de Durcet, et Céladon de l’évêque, seraient dorénavant admis à tous les repas à côté de leurs amants ; dans la chambre desquels ils coucheraient régulièrement toutes les nuits, faveur qu’ils partageraient avec les épouses et les fouteurs, ce qui dispensa d’une cérémonie qu’on avait coutume de faire comme on sait le matin, qui113) consistait en ce que les 4 fouteurs qui n’avaient point couché amenassent 4 garçons ; ils vinrent seuls et quand messieurs passaient dans l’appartement des jeunes garçons, ils n’y étaient reçus avec la cérémonie préscrite que par les quatre qui restaient. Le duc qui depuis deux ou trois jours s’amourachait de la Duclos, dont il trouvait le cul superbe, et le propos plaisant, exigea, qu’elle coucha aussi dans sa chambre, et cet exemple ayant réussi, Curval, admit de même dans sa chambre la vieille Fanchon, dont il raffolait, les deux autres attendirent encore quelque temps pour remplir cette quatrième place de faveur dans leurs appartements pendant la nuit, on régla dans la même matinée que les 4 jeunes amants que l’on venait de choisir auraient pour vêtements ordinaires toutes les fois qu’ils ne seraient pas obligés à leurs costumes de caractère, comme dans les quadrilles, auraient, dis-je, l’habit et l’ajustement, que je vais décrire : c’était une espèce de petit surtout étroit, leste, dégagé comme un uniforme prussien, mais infiniment plus court, et n’allant guère qu’au milieu des
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