Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/206

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Huitième journée.


Les exemples de la veille en ayant imposés, on ne trouva ni ne put trouver personne en faute le lendemain, les leçons se continuèrent sur les fouteurs et comme il n’y eut aucun événement jusqu’au café, nous ne prendrons cette journée que cette époque, il était servi par Augustine, Zelmire, Narcisse et Zéphire, les fouteries en cuisses commencèrent. Curval s’empara de Zelmire, et le duc d’Augustine, et après avoir admiré et baisé leurs jolies fesses, qui avait, je ne sais trop pourquoi ce jour-là des grâces, des attraits, un vermillon qu’on n’y avait pas observé auparavant, — après, dis-je, que nos libertins les eurent bien baisés, bien caressés ces charmants petits culs, on exigea des pets, l’évêque qui tenait Narcisse en avait déjà obtenu, on entendait ceux que Zéphire lançait dans la bouche de Durcet — pourquoi ne pas les imiter ? Zelmire avait réussi, mais Augustine avait beau faire, beau s’efforcer, beau menacer du sort pour samedi prochain pareil à celui qu’on avait éprouvé la veille, rien ne sortit et la pauvre petite pleurait déjà, quand une vesse vint enfin le satisfaire, il respira et content de cette marque de docilité du joli enfant, qu’il aimait assez, il lui campe son énorme engin dans les cuisses et le retirant au moment de sa décharge il lui arrosa complètement les deux fesses. Curval en avait fait autant avec Zelmire, mais l’évêque et Durcet se contentèrent de ce qu’on appelle la petite voie et la méridienne faite, on passa au salon, où la belle Duclos mise ce jour-là avec tout, ce qui pouvait le mieux faire oublier son âge parut vraiment belle aux