Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/216

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le petit libertin, „que votre con inonde ma bouche d’urine, que je vous promets d’avaler, comme vous avalerez mon foutre et que ce beau cul me pète dans le nez !“ Je me mets à l’œuvre et remplis à la fois mes trois besognes avec tant d’art, que le petit enchoix dégorge bientôt toute sa fureur dans ma bouche pendant et que je l’avale et que mon Adonis fait autant de l’urine dont je l’inonde et tout cela en respirant les pets, dont je ne cesse de le parfumer.138) — „En vérité mademoiselle,“ dit Durcet, „vous auriez bien pu vous dispenser de relever ainsi les enfantillages de ma jeunesse.“ — „Ah, ah,“ dit le duc en riant, „eh comment ? Toi, qui à peine oses regarder un con aujourd’hui, tu les faisais pisser dans ce temps-là ?“ — „C’est vrai,“ dit Durcet, „j’en rougis, il est affreux d’avoir à se reprocher des turpitudes de cette sorte, c’est bien à présent, mon ami, que je sens tous les poids des remords.139) — Culs délicieux !“ s’écria-t-il dans son enthousiasme, en baisant celui de Sophie qu’il avait attirée à lui, pour la manier un instant,140) „c’est délicieux ! Combien je me reproche l’encens, que je vous ai dérobé ! O culs délicieux, je vous promets un sacrifice expiatoire, je fais serments sur vos autels de ne plus m’égarer de la vie.“ ? Et, ce beau derrière l’ayant un peu échauffé, [il] plaça la novice dans une posture fort indécente sans doute, mais dans laquelle il pouvait, comme on l’a vu plus haut, faire têter son petit enchoix en suçant l’anus le plus frais et le plus voluptueux. Mais Durcet, trop blasé sur ce plaisir-là, n’y retrouvait que bien rarement sa vigueur, on eut beau le sucer, il eut beau le rendre, il fallut se retirer dans le même état de défaillance