Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/240

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me trouver de la merde au cul.“ — „Eh bien,“ dis-je, „il sera content, car il est impossible, d’en avoir davantage,“ et elle me dit qu’après avoir chié, la Fournier l’avait ainsi barbouillée à dessein ; curieuse de voir cette scène, dès qu’on appela cette jolie petite créature je volai au trou. C’était un moine, mais un de ceux qu’on appelle de „gros bonnets“, il était de l’ordre des citeaux, gros, grand, vigoureux et approchant de la soixantaine, il caressa l’enfant, la baisa sur la bouche, et lui ayant demandé si elle est bien propre, il la trousse pour vérifier lui-même un état constant de netteté, qu’Eugénie lui assurait, quoiqu’elle sût bien le contraire, mais on lui avait dit de parler ainsi. „Comment, petite coquine,“ lui dit le moine, en voyant l’état des choses, „comment, vous osez me dire, que vous êtes propre, avec un cul de cette saleté-là, il faut qu’il y ait plus de quinze jours que vous n’avez torché votre cul, voyez un peu la peine que je me donne, car enfin je veux le voir propre, et il fardredona d’après cela que ce soit moi qui en prenne le soin,“ et en disant cela, il avait appuyé la jeune fille contre un lit et s’était placé aux genoux à bas de ses fesses, en les écartant de ses deux mains, on dirait d’abord qu’il ne fait que [d’examiner] la situation, il en paraît surpris, peu-à-peu il s’y apprivoise, sa langue approche, elle en détache les morceaux, ses sens s’éveillent, son vit dresse, le nez, la bouche, la langue, tout semble travailler à la fois, son extase paraît si délicieuse, qu’à peine lui reste-t-il le pouvoir de parler, le foutre monte à la fin, il saisit son vit, le branle et arrive en déchargeant de nettoyer si complètement cet anus, qu’il ne semblait seulement plus qu’il eût