vieux débauché était arrangé avec md. sa sœur qui était abbesse d’un des plus considérables couvents de Paris. Cette bonne fille à sa sollicitation lui envoyait tous les matins des caisses pleines des étrons de ses plus jolies pensionnaires, il rangeait tout cela par ordre, et quand j’arrivai il m’ordonna de prendre un tel numéro qu’il m’indiqua et qui était le plus ancien, je le lui présentai. — „Ah,“ dit-il, „c’est celui d’une fille de Mans, belle comme le jour, branle-moi, pendant que je vais le manger.“ Toute la cérémonie consistait à le secouer, et à lui présenter les fesses pendant qu’il dévorait, puis mettre sur le même plat mon étron à la place de celui qu’il venait de gober, il me le regardait faire, me torchait le cul avec sa langue et déchargea en me suçant l’anus. Ensuite les tiroirs se renfermaient, j’étais payée et notre homme, à qui je rendais cette visite d’assez bon matin, se [67]rendormait comme si de rien n’était. Un autre, selon moi plus extraordinaire (c’était un vieux moine), entra, demanda 8 ou 10 étrons des premiers venus filles ou garçons, ça lui est égal. Il les mêle, les paîtrit, mord au milieu et décharge en en dévorant au moins la moitié, [68]pendant que je le suce. Un troisième, et c’est celui de tous qui sans doute m’a donné le plus de dégoût dans ma vie, il m’ordonne de bien ouvrir la bouche, j’étais nue, couchée à terre sur un matelas, et lui, à califourchon sur moi, il me dépose son cac dans la bouche, il m’ordonne de bien ouvrir la bouche, en m’arrosant les tétons de foutre. — „Ah, ah, il est plaisant, celui-là,“ dit Curval, „parbleu, j’ai précisément envie de chier, il faut que je l’essaye, qui prendrai-je, M. le duc ?“ — „Quoi,“ reprit Blangis „ma foi,
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