Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/290

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sa dulcinée, en lui barbouillant toute la face avec son étron, et puis de la baiser, de la sucer en cet état. Lucile par amitié pour moi, se laissa faire tout ce que voulut le vieux satire, et il lui déchargea sur le ventre en baisant et rebaisant son dégoûtant [74]ouvrage. Peu après, il en vint un autre, qu’Eugénie passa, il se faisait apporter un tonneau, plein de merde, il y plongeait la fille, nue, et la léchait sur toutes les parties du corps en avalant, jusqu’à ce qu’il l’eût rendue aussi propre qu’il l’avait prise, celui-là était un fameux avocat, homme riche et très connu et qui ne possédant pour la jouissance des femmes que les plus minces qualités, y remédiait par ce genre de libertinage, qu’il avait aimé toute sa vie. Le marquis de [75]……, vieille pratique de la Fournier, vint peu après sa mort, m’assurer de sa bienveillance, il m’assure qu’il continuerait de venir chez moi et pour m’en convaincre dès le même soir, il vit Eugénie ; la passion de ce vieux libertin consistait à baiser d’abord prodigieusement la bouche de la fille, il avalait le plus qu’il pouvait de sa salive, ensuite il lui baisait les fesses un quart d’heure, faisait péter et enfin demandait la grosse affaire, dès qu’on avait fini, il gardait l’étron dans sa bouche, et faisait pencher la fille sur lui, qui l’embrassait d’une main et le branlait de l’autre, pendant qu’il goûtait le plaisir de cette masturbation en chatouillant le trou merdeux, il fallait que la demoiselle vint manger l’étron qu’elle venait de lui déposer dans la bouche ; quoiqu’il payât ce goût-là fort cher, il trouvait fort peu de filles, qui voulussent s’y prêter, voilà pourquoi le marquis vint me faire sa cour, il était aussi jaloux de conserver ma pratique que je