Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/300

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voile. Encore trois exemples de ces saletés atroces, [76]et nous passerons à d’autres fantaisies. Le premier que je vous citerai est celui du vieux directeur des domaines âgé d’environ 66 ans. Il faisait mettre la femme toute nue, et après lui avoir caressé un instant les fesses avec plus de brutalité que de délicatesse, il l’obligeait de chier devant lui à terre au milieu de la chambre, quand il avait joui de la perspective, il venait à son tour déposer son cac à la même place, puis les réunissant avec ses mains tous deux, il obligeait la fille à venir à quatre pattes manger la galimafrée, toujours en présentant bien le derrière qu’elle devait avoir eu l’attention de laisser très merdeux, il se manualisait pendant la cérémonie, et déchargeait quand tout était mangé. Peu de filles, comme vous le croyez bien, messieurs, consentaient à se soumettre à de telles cochonneries, et cependant il les lui fallait jeunes et fraîches. — Je les trouvais parce que tout se trouve [77]à Paris, mais je les lui faisais payer. — Le second exemple des trois qui me restent à vous citer en ce genre, exigeait de même une furieuse docilité de la part de la fille, mais comme le libertin la voulait extrêmement jeune, je trouvais plus facilement des enfants pour se prêter à ces choses-là que des filles faites. Je lui donnai à celui, que je vais vous citer, une petite bouquetière de 13 à 14 ans, fort jolie. Il arrive, fait quitter à la fille seulement ce qui la couvre de la ceinture en bas, lui maniait un instant le derrière, la faisait péter, puis se donnait lui-même quatre ou cinq lavements qu’il obligea la petite fille à recevoir dans sa bouche et à avaler à mesure que le flot tombait dans sa gorge. Pendant ce temps-là comme il