Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/311

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quels sans doute d’après ses ordres ne devaient pas être très odoriférants. Après qu’il a bien sucé je refouette et je socratise, lui se ragenouille et me lèche, et ainsi de suite au moins pendant quinze reprises ; enfin, instruite de mon rôle et me réglant sur l’état de son vit que j’observais, sans le toucher, avec le plus grand soin, à l’une de ses agenouillades, je lui lâche mon étron sur le nez, il renverse, me dit que je suis une insolente, et décharge en se branlant lui-même, et en jetant des cris qu’on eût entendus dans la rue, sans les précautions que j’avais prises pour empêcher qu’il ne pussent percer, mais l’étron tomba à terre, il ne fit que le voir et le sentir, ne le reçut point dans sa bouche, et n’y toucha point ; il avait reçu au moins deux cent coups de fouet, et je puis le dire, — sans qu’il y parût, sans que son derrière raccorni par une longue habitude en eût seulement les plus légères marques.172) — „Oh, parbleu,“ dit le duc, „voilà un cul, président, qui peut faire parole au tien.“ — „Il est bien certain,“ dit Curval en balbutiant, parce qu’Aline le branlait, „il est bien certain que l’homme dont on parle là a positivement mes fesses et mes goûts, car j’approuve infiniment l’absence du bidet, mais je la voudrais plus longue, je voudrais qu’on n’eût pas touché d’eau, au moins de trois mois.“ — „Président, tu bandes,“ lui dit le duc. — „Croyez-vous,“ dit Curval, „ma foi, demande-le à Aline, elle vous dira ce qu’il en est, car pour moi, je suis si accoutumé à cet état, que je ne m’aperçois jamais ni quand il cesse ni quand il commence, tout ce que je puis vous certifier, c’est que dans le moment, où je vous parle, je voudrais une putain très