Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/325

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et avec le manche des verges, quand les pointes étaient usées, il était nu, il n’était nullement nécessaire de le toucher, il ne se touchait pas non plus lui-même, mais au bout d’une certaine dose, son instrument monstrueux prenait l’essort, on le voyait balloter entre des échellons comme le bâton d’une cloche, et peu après lancer avec impétuosité son foutre au milieu de la chambre, on le détachait, il payait et tout était dit.178) — Il nous envoya le lendemain [92]un de ses amis, auquel il fallait piquoter le vit et les couilles, les fesses et les cuisses avec une aiguille d’or, il ne déchargeait que quand il était en sang, ce fut moi-même qui l’expédiai, et comme il me disait toujours, d’aller plus fort, ce fut en lui enfonçant presque jusqu’à la tête l’aiguille dans le gland, que je vis jaillir son foutre dans ma main, en le lâchant, il se jeta sur ma bouche, qu’il suça prodigieusement et tout fut dit. — [93]Un troisième toujours de la connaissance des deux premiers, m’ordonna de le flageller avec des chardons, sur toutes les parties du corps indistinctement, je le mis en sang, il se regarda dans une glace et ce fut qu’en se voyant en cet état qu’il lâcha son foutre, sans rien toucher, sans rien manier, sans rien exiger de moi. — Ces excès-là me divertissaient fort, et j’avais une volupté secrète à les servir, aussi tous ceux qui s’y livraient étaient-ils enchantés de moi. Ce fut environ vers le temps de ces trois scènes-là, qu’un seigneur danois,179) m’ayant été adressé pour des parties de plaisirs différents et qui ne sont pas de mon ressort, eut l’impudence de venir chez moi avec dix mille francs de diamants, autant de bijoux et cinq cent louis d’argent comptant, la capture était trop bonne pour la laisser échapper, entre Lucile et moi, le gentilhomme fut volé