Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/331

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partie que je vais vous conter, c’était un médecin, son premier soin fut de visiter mes fesses, et comme il les trouva superbes, il fut plus d’une heure à ne faire autre chose que les baiser, enfin il m’avoua ses petites faiblesses, il s’agissait de chier, je les servais et m’étais arrangée en conséquence, je remplis un vase de porcelaine blanche, qui me servait à ces sortes d’expéditions, dès qu’il est maître de mon étron, il se jette dessus et le dévore, à peine est-il à l’œuvre, que je m’arme d’un nerf de bœuf, — tel était l’instrument, dont il fallait lui caresser le derrière, — je le menace, je frappe, le gronde des infamies auxquelles il se livre, et sans m’écouter, le libertin tout en avalant décharge, et se sauve avec la rapidité de l’éclair en jetant un louis sur la table. [97]J’en remis un autre peu après entre les mains de Lucile, qui n’eut pas peu de peine à le faire décharger, il fallait d’abord qu’il fût sûr, que l’étron, qu’on allait lui présenter était d’une vieille pauvresse, et pour l’en convaincre, la vieille était obligée d’opérer devant lui, je lui en donnai une de 70 ans, pleine d’ulcères et d’érésypèle, et qui depuis 13 ans n’avait plus une dent aux gencives. „C’est bon, c’est excellent,“ dit il, „voilà comment il me les faut !“ Puis s’enfermant avec Lucile et l’étron, il fallut que cette fille aussi adroite que complaisante l’excitât à manger cette merde infâme, il la sentait, il la regardait, il la touchait, mais il avait bien de la peine, à se décider à autre chose, alors Lucile employant les grands moyens, met la pelle au feu, et la retirant toute rouge, elle lui annonce qu’elle va lui brûler les fesses, pour le déterminer à ce qu’elle exigea de lui, s’il ne s’y décida pas sur-le-champ. Notre homme frémit, il s’essaiye encore, même dégoût, alors Lucile