Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/336

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elle ne fut pas écoutée et comme son petit mari était déjà sur la liste, on s’amusait beaucoup du plaisir de les corriger tous deux. Cependant les jeunes époux furent conduits en pompe après la messe au grand salon de compagnie, où la cérémonie devait se compléter avant l’heure de repas ; ils étaient tous deux du même âge, et l’on livra la jeune fille nue à son mari, en permettant à celui-ci d’en faire tout ce qu’il voudrait, — rien ne parle comme l’exemple, il était impossible d’en recevoir de plus mauvais, et de plus contagieux, le jeune homme saute donc comme un trait sur sa petite femme et comme il bandait fort dur, quoiqu’il ne déchargea point encore, il l’aurait inévitablement enfilé ; mais quelque légère qu’eût été la brèche, messieurs mettaient toute leur gloire à ce que rien n’altérait ces tendres femmes, qu’ils voulaient ensouillir seuls, moyen en quoi l’évêque, arrêtant l’enthousiasme du jeune homme, profita lui-même de l’érection, et se fit mettre dans le cul l’engin très joli et déjà très ferme dont Zélamir allait enfiler sa jeune moitié, — quelle différence pour ce jeune homme ! Et quelle distance entre ce cul fort large du vieil évêque et le jeune con étroit d’une petite vierge de 13 ans ! Mais on avait à faire à des gens, avec lesquels il n’y avait pas à raisonner. Curval s’empara de Colombe et la foutit en cuisses par devant en lui léchant les yeux, la bouche, les narines et la totalité du visage, sans doute on lui rendit pendant ce temps-là quelques services, car il déchargea et Curval n’était pas homme à perdre son foutre pour de niaiseries semblables. On dîna, les deux époux furent admis au café, comme ils l’avaient été au repas et ce café fut servi ce jour-là par l’élite des sujets, je veux dire par