et les sottises étaient toute la réponse, qu’il recevait, et dès qu’il se sentait suffisamment excité, il sortit promptement son vit d’une culotte, que jusqu’à cet instant il avait avec soin tenue très boutonnée, et se donnant légèrement trois ou quatre coups de poignets, il déchargeait en se sauvant, pendant que l’on continuait et les invectives et les coups. [112]Un second ou plus dur, ou plus accoutumé à cette sorte d’exercice, ne voulait y procéder qu’avec un porte-faix ou un crocheteur, qui comptait son argent, le libertin entrait furtivement, le malotru criait au voleur, de ce moment, comme sur l’autre, les coups et les sottises se distribuèrent, mais avec cette différence, que celui-ci tenant toujours sa culotte baissée, voulait recevoir en plein sur le milieu des fesses à nu les coups, que l’on lui appliquait, et qu’il fallait que l’assaillant eût un gros soulier ferré, plein de boucles. Au moment de sa décharge, celui-ci ne s’esquivait pas, planté, ses culottes bien basses, au milieu de la chambre en se secouant de toutes ses forces, il recevait les coups de son ennemi, et à ce dernier instant, le déficit de lui faire demander quartier, l’insulte à son tour, et jurant qu’il mourait de plaisir ; plus l’homme que je donnais à celui-ci était vile, plus il était de la lie du peuple, plus son soulier était grossier et sale, et plus je le comblais de volupté, je devais mettre à ces raffinements-là les mêmes soins qu’il faudrait employer avec un autre homme, pour farder et embellir une femme. [113]Un troisième voulait se trouver dans ce qu’on appelle dans une maison. Le sérail à l’instant, où deux hommes payés et apportés exprès y élevèrent une dispute. On s’en prenait à lui, il demandait grâce, il se jetait à genoux, on ne l’écoutait pas, et
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