Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/380

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fais-tu là, garce,“ lui dit-il, „quand ce sont des hommes que je veux,“ Aline veut s’esquiver, il la saisit par ses cheveux, et l’entraîne dans son cabinet avec Zelmire, et Hébé, les deux filles de son sérail : „Vous allez voir, vous allez voir,“ dit-il à ses amis, „comme je vais apprendre à ces gueuses-là à me faire trouver des cons sous ma main, quand ce sont des vits que je veux.“ Fanchon suivit les 3 pucelles par son ordre, et au bout d’un instant, on entendit vivement crier Aline, et les hurlements de la décharge de Mgr. se joindre aux accès douloureux de sa chère nièce ; tout rentre. — Aline pleurait, serrait et tortillait le derrière. „Viens me faire voir cela,“ lui dit le duc, „j’aime à la folie à voir les vestiges de la brutalité de M. mon frère.“ Aline montra je ne sais quoi, car il m’a toujours été impossible de découvrir ce qui se passait dans cet infernal cabinet, mais le duc s’écria : „Ah foutre, c’est délicieux, je crois que je m’en vais en faire autant.“ — Mais Curval lui ayant fait observer qu’il était tard et qu’il avait un projet d’amusement à lui communiquer aux orgies, qui demandait et toute sa tête et tout son foutre, on pria Duclos, de faire le cinquième récit par lequel la soirée devait se clore, et elle reprit dans ces termes : — „Du nombre de ces gens extraordinaires,“ dit cette belle fille, „dont la manie consiste à se faire avilir et dégrader, était un [125]certain président de la chambre des comptes, que l’on appellait Foucolet, il est impossible d’imaginer à quel point celui-là poursuit cette manie, il fallait lui donner un échantillon de tous les supplices, je le pendais, mais la corde rompait à temps, et il tombait sur de matelats, l’instant après, je l’étendais sur une croix de St. Andrée, et faisais semblant de lui briser les