Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/472

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poignards sur son corps, l’homme se branle en lui disant que donnant au fauteuil le moindre mouvement elle va être percée, et fait en déchargeant jaillir son foutre sur elle. 66. Elle tombe par le moyen d’une bascule dans un cabinet tendu de noir, et meublé d’un prie-Dieu, d’un cercueil et de têtes-de-morts, elle y voit six spectres armés de massues, d’épées, de pistolets, de sabres, de poignards, et de lances et chacun prêt à la percer dans un endroit différent, elle chancelle, la peur la prend, l’homme entre, la saisit-là et la fouette sur tout le corps à tour de bras, puis décharge en l’enculant, si elle est évanouie quand il entre ce qui arrive souvent, il la fait revenir à coups de verges. 67. Elle entre dans la chambre d’une tour, elle y voit au milieu un grand brazier, sur un table de poison, et un poignard, on lui donne à choisir des trois genres de mort, communément elle choisit le poison, c’est un opium préparé, qui la fait tomber dans un assoupissement profond pendant lequel le libertin l’encule, c’est le même homme dont a parlé Duclos le vingt-sept, et dont Desgranges parlera le six de février. 68. Le même homme dont Desgranges parlera le seize de février, fait toutes les cérémonies pour couper la tête de la fille, lorsque le coup va tomber un cordon retire précipitamment le corps de la fille, le coup porte sur le billot, et le sabre y enfonce de trois pouces ; si la corde ne retire pas la fille, à temps, elle est morte, il décharge en lâchant son coup, mais avant il l’a enculé, le con sur le billot. — Ce soir Colombe est livrée pour le cul, on la menace et on fait mine de lui couper le cou. — [Le quinze.] [369 —
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69. Il pend la putain tout à fait, elle a ses pieds appuyés sur un tabouret, une corde