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Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/501

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quelquefois le même s’y prend différemment, il a un balcon préparé dans une chambre fort haute, la fille s’y appuiye, le balcon cède et elle se tue. 68. Un homme, qui aimait à fouetter et à enculer après, perfectionne en attirant une fille dans une chambre préparée ; une trappe s’enfonce, elle tombe dans un caveau, où est le paillard qui lui plonge un poignard dans les tetons, dans le con et dans le trou du cul, au moment de sa chute, ensuite, il la jette, morte ou non, dans un autre caveau, sur l’entrée duquel une pierre se ferme et elle tombe sur un tas d’autres cadavres, qui l’ont précédée, où elle expire enragée, si elle n’est pas morte. Et il a bien soin de ne donner ses coups de poignard que faiblement afin de ne la pas tuer et qu’elle ne meure que dans le dernier caveau, il encule, fouette et décharge toujours avant ; c’est de sens froid qu’il procède à celle-ci. 69. Un bougre fait monter la fille sur un cheval indompté qui la traîne et la tue dans des précipices. 70. Celui dont Martaine a parlé le 18 janvier et dont la première passion est de brûler avec des amorces de poudre, perfectionne en faisant mettre la fille dans un lit préparé, dès qu’elle y est couchée, le lit s’enfonce dans un brasier ardent, mais dont elle peut sortir, il est là et à mesure qu’elle veut sortir, il la repousse à grands coups de broche dans le ventre. 71. Celui dont elle a parlé le 11 et qui aimait à incendier des maisons des pauvres, tâche d’en attirer chez lui, homme ou femme, sous prétexte de charité, il les encule, homme ou femme, puis leur casse les reins et les laisse mourir de faim dans un cachot ainsi disloqué. 72. Celui qui aimait à jeter une femme par la fenêtre sur un fumier et dont Martaine a parlé, exé-