Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/529

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termine ses récits, elle est complimentée, fêtée etc. Il y a eu dès le matin de ce jour-là des préparatifs terribles pour la fête qu’on médite. Curval qui déteste Constance a été la foutre en con dès le matin, et lui a annoncé son arrêt en la foutant. Le café a été préparé par les cinq victimes, savoir Constance, Narcisse, Giton, Michette, Rosette. On y a fait des horreurs, au récit qu’on vient de lire, ce qu’on a pu arranger de quadrilles y a été nu. Et dès que la Desgranges a en fini, on a fait paraître d’abord Fanni, on lui a coupé les doigts qui lui restent aux mains et aux pieds, et elle a été enculée sans pommade par Curval, le duc et les quatre premiers fouteurs. Sophie est arrivée, on a obligé Céladon son amant à lui brûler l’intérieur du con, on lui a coupé tous les doigts des mains et on l’a saignée des quatre membres, on lui déchire l’oreille droite et arrache l’œil gauche, Céladon a été contraint d’aider à tout et d’agir souvent lui-même et à la moindre grimace, il était fouetté avec des martinets à pointes de fer. Ensuite on a soupé, le repas était voluptueux et l’on n’y a bu que Champagne mousseux et des liqueurs. Le supplice s’est fait à l’heure des orgies, on est venu au dessert avertir messieurs, que tout était prêt, ils ont descendu et ont trouvé le caveau très orné et très bien disposé, Constance était couchée sur une espèce de mausolée, et les quatre enfants en ornaient les quatre coins, comme les culs étaient très frais on a eu encore beaucoup de plaisir à les molester, enfin on commence le supplice, Curval a ouvert lui même le ventre de Constance, en enculant Giton, et il en a arraché le fruit déjà très formé et désigné au sexe masculin, puis on a continué les supplices