Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/551

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sochisme symbolique, liée à la „nécrophilie idéale“, qui se practique sur le corps même de la personne perverse.

192) Cette remarque de l’évêque rappelle vivement les idées de Otto Weininger, prononcées de nos jours dans son ouvrage fameux „Sexe et caractère“ (Vienne 1903).

193) „le 29 matin“ sur la marge droite.

194) Les digressions ethnologiques du genre de celle-ci sont rares dans cet ouvrage du m. de Sade, tandis qu’il en fait souvent dans la „Justine et Juliette“ pour légitimer et expliquer par les perversions sexuelles des peuples primitifs celles de ses héros.

195) À partir du No. 128 commencent les cas de „nécrophilie“, anomalie qui semble avoir été très fréquente au XVIIIe siècle.

196) Rayé : „Julie“.

197) Le No. 133 représente un cas typique de „kleptomanie sexuelle“. De Sade a proclamé le premier les causes sexuelles de cette manie du vol chez certains individus.

198) „me“ en double.

199) Dans le texte faussement : „Durcet“.

200) Mot illisible.

201) Sur la marge droite : „dites qu’il mania le poignard“.

202) Même ce cas étrange (No. 142) concerne une observation réelle. Des appareils semblables existent encore aujourd’hui pour la même passion dans les bordels de Paris. Bloch (Contributions etc. T. II. p. 286—287), rapporte d’après Tarnowsky qu’un prélat fit arranger une chambre de bordel en chambre mortuaire, exactement de la même manière que la décrit le m. de Sade, et jouit de la fille qui simulait la morte.

203) Cette remarque, qui témoigne la plus fine observation psychologique, explique la nature de toutes les anomalies sexuelles, dont l’origine est plus fréquemment le besoin de varier en les reproduisant les actes pervers, que la nature innée de ces perversions. Le rôle important de la suggestion est également expliqué d’une façon très-juste par cette remarque.

204) De Sade n’ayant probablement pas ce qu’il faut pour écrire n’a pu achever, avec cette abondance de détails qu’il aime, que la première partie de l’ouvrage, les 150 récits de la Duclos. Des trois autres parties il ne nous a laissé que le plan, très précis du reste et qui permet de se rendre compte parfaitement de