touchent aux mêmes rochers qui enveloppent la plaine comme un paravent et qui ne laissent pas la plus légère [communication] entre eux, le passage nommé le chemin du pont, est donc l’unique qu’on puisse descendre et communique dans la petite plaine, et une fois détruit il n’y a plus un seul habitant de la terre de quelqu’espèce qu’on veuille le supposer à qui il devienne possible d’aborder la petite plaine. Or c’est au milieu de cette petite plaine si bien entourée, si bien défendue que se trouva le château de Durcet ; un mur de trente pieds de haut l’environne encore, au de là des murs un fossé plein d’eau et très profond défend encore une dernière enceinte formant une galerie tournante ;48) une voie basse et étroite pénètre enfin dans une grande cour intérieure, autour de laquelle sont bâtis tous les logements. Ces logements fort vastes et fort bien meublés par le dernier arrangement pris, offrent d’abord au premier étage, une très grande galerie, qu’on observe que je vais peindre les appartements non tels, qu’ils pouvaient être autrefois, mais comme ils venaient d’être arrangés et distribués relativement au plan projeté. De la galerie on pénétrait dans un très joli salon à manger, garni d’armoires en forme de tours qui communiquant aux cuisines donnaient la facilité d’être servi chaud, promptement et sans qu’il fut besoin du ministère d’aucun valet. De ce salon à manger garni de tapis, de poêles, d’ottomanes, d’excellents fauteuils et de tout ce qui pouvait le rendre aussi commode qu’agréable on passait dans un salon de compagnie, simple, sans recherches, mais extrêmement chaud et garni de fort bons meubles, ce salon communiquait à un cabinet d’assemblée, destiné aux
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