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L’AUTEUR DES CRIMES DE L’AMOUR À VILLETERQUE

FOLLICULAIRE[1]

Je suis convaincu il y a bien longtemps que les injures dictées par l’envie, ou par quelque autre motif plus vif encore, parvenant ensuite à

  1. On appelle journaliste un homme instruit, un homme en état de raisonner sur un ouvrage, de l’analyser et d’en rendre au public un compte éclairé, qui le lui fasse connaître ; mais celui qui n’a ni l’esprit, ni le jugement nécessaire à cette honorable fonction, celui qui compile, imprime, diffame, ment, calomnie, déraisonne, et tout cela pour vivre, celui-là, dis-je, n’est qu’un folliculaire ; et cet homme, c’est Villeterque. (Voy. sa feuille du 30 vendémiaire an IX nº 90.)