nous par le souffle empesté d’un folliculaire, ne doivent pas affecter davantage un homme de lettres, que ne l’est des aboiements du mâtin de basse-cour, le voyageur paisible et raisonnable. Plein de mépris en conséquence pour l’impertinente diatribe du folliculaire Villeterque, je ne prendrais assurément pas la peine d’y répondre, si je ne voulais mettre le public en garde contre les perpétuelles diffamations de ces messieurs.
Par le sot compte que Villeterque rend des Crimes de l’Amour, il est clair qu’il ne les a pas lus ; s’il les connaissait, il ne me ferait pas dire ce à quoi je n’ai jamais pensé ; il n’isolerait pas des phrases qu’on lui a dictées sans doute, pour, en les tronquant à sa guise, leur donner ensuite un sens qu’elles n’eurent jamais.
Cependant, sans l’avoir lu (je viens de le prouver) Villeterque débute par traiter mon ouvrage de DÉTESTABLE et par assurer CHARITABLEMENT que cet ouvrage DÉTESTABLE, vient d’un homme soupçonné d’en avoir fait un plus HORRIBLE encore.
Ici, je somme Villeterque de deux choses