plus capables de le faire à jamais détester, et que, si parfois je lui ai laissé quelque succès sur la vertu, ce n’a jamais été que pour rendre celle-ci plus intéressante et plus belle. En agissant par des voies opposées à celles de l’auteur du livre en question, je n’ai donc pas consacré les principes de cet auteur ; en abhorrant ces principes et m’en éloignant dans mes ouvrages, je n’ai donc pas pu les adopter ; et l’inconséquent Villeterque, qui imagine prouver mes torts, précisément par ce qui m’en disculpe, n’est donc plus qu’un lâche calomniateur qu’il est important de démasquer.
Mais à quoi servent ces tableaux du crime triomphant ? dit le folliculaire. Ils servent, Villeterque, à mettre les tableaux contraires dans un plus beau jour, et c’est assez prouver leur utilité. Au surplus, où le crime triomphe-t-il dans ces nouvelles que vous attaquez avec autant de bêtise que d’impudence ? Qu’on m’en permette une très-courte analyse seulement, pour prouver au public que Villeterque ne sait ce qu’il dit quand il prétend que je donne dans ces nouvelles le plus grand ascendant au vice sur la vertu.