Page:Sade - Les Crimes de l’amour, 1881.djvu/182

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parle, en désignant les ouvrages du marquis « des exécrables écrits publiés depuis la Révolution : J’ai voulu le prévenir, en lui montrant qu’il est encore le publicateur de la Théorie du libertinage que j’ai lue en manuscrit. »

Et dans le tome XVI du même ouvrage : « Cet homme qui allait disséquer une femme vivante… il a rêvé toutes ces horreurs dans la Bastille où il a senti les élans de sa rage contre l’esprit humain. Quel monstre qu’un homme à pareilles idées ! Et c’est un noble, de la famille de la célèbre Laure de Pétrarque ! C’est cet homme à longue barbe blanche qu’on porta en triomphe en le tirant de la Bastille ! »

 « Ô peuple aveugle, il le fallut étouffer ! »

Un peu plus loin, Restif nous apprend que Sade avait composé l’horrible Théorie du libertinage dans son repaire « de Clichy où son âme atroce s’amuse de ces horreurs idéales en y joignant, dit-on, l’horrible plaisirs de faire saigner, toutes les semaines une infortunée qui lui sert de maîtresse. »

M. Paul Lacroix a réuni (Bibliographie