Page:Sade - Les Crimes de l’amour, 1881.djvu/188

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Étienne avec renvoi de ce dernier et une recommandation de Bernard Saint-Afrique :

« Ayant perdu toutes ses propriétés littéraires à la prise de la Bastille et ses biens venant d’être saccagés par les brigands de Marseille, il se trouve hors d’état d’exister, et il demande un emploi de bibliothécaire ou de conservateur d’un Museum. On ne doit pas douter que les effets de ma reconnaissance ne raniment alors dans mon cœur toutes les vertus qui caractérisent un républicain. »

Divers auteurs se sont occupés de Sade ; nous nous bornerons à en signaler quelques-uns :

Le poète Despaze (mort en 1814) l’a mentionné dans une de ses satires ; il le montre comme proclamant ses affreux principes :

    « Si votre sœur vous plaît, oubliez tout le reste ;
    Savourez avec joie les douceurs de l’inceste ;
    Servez-vous du poison, et du fer et du feu ;
    « La vertu n’est qu’un nom, le vice n’est qu’un jeu. »
    Telle est, de point en point, son infâme doctrine.
    L’ami de la morale, en parcourant Justine,
    Noir roman que l’enfer semble avoir inventé,