p. 41). Une grande révolution se prépare dans ta patrie (France) ; les crimes de vos souverains, leurs cruelles exactions, leurs débauches et leur ineptie ont lassé la France ; elle est excédée du despotisme ; elle est à la veille de briser les fers. » (Tom. II, p. 448). On pourrait citer d’autres passages semblables.
« Au point de vue littéraire, l’ouvrage présente de graves défauts ; il est trop long, trop encombré de digressions et de tirades philosophiques ; la narration est prolixe ; en adoptant la forme épistolaire, l’auteur s’est imposé des entraves pénibles ; son récit devient souvent embarrassé et peu vraisemblable. »
« Sans cesse et presque à chaque page, Sade se plaît à exposer des théories sur le gouvernement, la morale, l’éducation, l’économie politique, les relations des sexes, etc. Ses opinions souvent extravagantes et outrageantes (outrageous) offrent cependant parfois des aperçus fort dignes d’attention.
« L’auteur décrit deux royaumes, en contraste complet l’un avec l’autre ; dans celui