Page:Sade - Philosophie dans le boudoir, Tome 2, 1795.djvu/181

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comme nous le faisons vous et moi, Madame, seront toujours les seuls qui mériteront d’être écoutés, les seuls qui seront faits pour leur prescrire des loix et pour leur donner des leçons… Foutre, je bande ; rappelez Augustin, je vous pria (On sonne, il rentre.) ; il est inoui comme le superbe cul de ce beau garçon m’occupe la tête depuis que je parle, toutes mes idées sembloient involontairement se rapporter à lui ; montre à mes yeux ce chef-d’œuvre, Augustin… que je le baise et caresse un quart-d’heure ; viens, bel amour, viens que je me rende digne, dans ton beau cul, des flammes dont Sodome m’embrase ; il a les plus belles fesses… les plus blanches ; je voudrais qu’Eugénie, à genoux, lui suçât le vit pendant ce tems-là ; par l’attitude, elle exposeroit son derrière au chevalier qui l’enculeroit, et Madame de Saint-Ange, à cheval sur les reins d’Augustin, me présenteroit ses fesses à baiser ; armée d’une poignée de verges, elle pourroit au mieux, ce me semble, en se courbant un peu, fouetter le chevalier, que cette stimulante cérémonie engageroit à ne pas épargner notre écolière (la posture s’arrange). Oui, c’est cela ; tout au mieux, mes amis, en vérité c’est un

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