briquoient à leur ambition démesurée, et certains
de captiver les peuples avec la sanction de ces
dieux, ils avoient, comme on sait, toujours
soin ou de ne les interroger qu’à propos, ou de
ne leur faire répondre que ce qu’ils croyoient
pouvoir les servir. Tenons donc aujourd’hui
dans le même mépris, et le dieu vain que des
imposteurs ont prêché, et toutes les subtilités
religieuses qui découlent de sa ridicule adoption,
ce n’est plus avec ce hochet qu’on peut amuser
des hommes libres ; que l’extinction totale des
cultes entre donc dans les principes que nous
propageons dans l’Europe entière, ne nous contentons
pas de briser les sceptres, pulvérisons
à jamais les idoles ; il n’y eut jamais qu’un pas
de la superstition au royalisme[1], il faut bien
que cela soit sans doute, puisqu’un des premiers
articles du sacre des rois, étoit toujours
- ↑ Suivez l’histoire de tous les peuples, vous ne les verrez jamais changer le gouvernement qu’ils avoient pour un gouvernement monarchique, qu’en raison de l’abrutissement où la superstition les tient. Vous verrez toujours les rois étayer la religion, et la religion sacrer des rois, on