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peu de mots renferme tout. Si votre Eugénie pourtant désire quelques analyses des goûts de l’homme dans l’acte du libertinage : pour les examiner plus sommairement, nous les réduirons à trois : la sodomie, les fantaisies sacrilèges et les goûts cruels. La première passion est universelle aujourd’hui, nous allons joindre quelques réflexions à ce que nous en avons déjà dit ; on la divise en deux classes, l’active et la passive : l’homme qui encule, soit un garçon, soit une femme, commet la sodomie active ; il est sodomite passif quand il se fait foutre. On a souvent mis en question laquelle de ces deux façons de commettre la sodomie était la plus voluptueuse ; c’est assurément la passive, puisqu’on jouit à-la-fois de la sensation du devant et de celle du derrière ; il est si doux de changer de sexe, si délicieux de contrefaire la putain, de se livrer à un homme qui nous traite comme une femme, d’appeler cet homme son amant, de s’avouer sa maîtresse ; ah ! mes amies quelle volupté ! Mais, Eugénie, bornons-nous ici à quelques conseils de détails,