Page:Sade - Philosophie dans le boudoir, Tome I, 1795.djvu/150

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 140 )


uniquement relatifs aux femmes qui, se métamorphosant en hommes, veulent jouir à notre exemple de ce plaisir délicieux. Je viens de vous familiariser avec ces attaques, Eugénie, et j’en ai assez vu pour être persuadé que vous ferez un jour bien des progrès dans cette carrière. Je vous exhorte à la parcourir comme une des plus délicieuses de l’île de Cythère, parfaitement sûr que vous accomplirez ce conseil ; je vais me borner à deux ou trois avis essentiels à toute personne décidée à ne plus connaître que ce genre de plaisirs ou ceux qui leur sont analogues. Observez d’abord de vous faire toujours branler le clitoris quand on vous sodomise, rien ne se marie comme ces deux plaisirs ; évitez le bidet ou le frottement de linge quand vous venez d’être foutue de cette manière ; il est bon que la brêche soit toujours ouverte, il en résulte des desirs, des titillations qu’éteignent aussitôt les soins de propreté ; on n’a pas d’idée du point auquel les sensations se prolongent. Ainsi, quand vous serez dans le train de vous amuser de cette manière,