prenez-les de force, amusez-vous-en et corrompez-les
soit par des exemples, soit par
des conseils, soit par tout ce que vous pourrez
croire, en un mot, de plus capable de
les pervertir ; soyez de même extrêmement
libre avec les hommes, affichez avec eux l’irréligion
et l’impudence ; loin de vous effrayer
des libertés qu’ils prendront, accordez-leur
mystérieusement tout ce qui peut les amuser
sans vous compromettre, laissez-vous manier
par eux, branlez-les, faites-vous branler,
allez-même jusqu’à leur prêter le cul ; mais
puisque l’honneur chimérique des femmes
tient à leurs prémices antérieurs, rendez-vous
plus difficile sur cela, une fois mariée,
prenez des laquais, point d’amant, ou payez
quelques jeunes gens sûrs ; de ce moment
tout est à couvert, plus d’atteinte à votre
réputation, et sans qu’on ait jamais pu vous
suspecter, vous avez trouvé l’art de faire
tout ce qui vous a plu.
Poursuivons :
Les plaisirs de la cruauté sont les troisièmes que nous nous sommes promis d’analyser.