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Page:Sadi Carnot - Reflexions sur la puissance motrice du feu, 1824.djvu/72

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mitif et le volume varié est donné, la chaleur nécessaire pour produire l’augmentation de volume est par-là déterminée. Elle dépend uniquement de ce rapport et de la quantité pondérable du gaz. Il faut donc conclure que :

La différence entre la chaleur spécifique sous pression constante et la chaleur spécifique sous volume constant est toujours la même, quelle que soit la densité du gaz, pourvu que la quantité pondérable reste la même.

Ces chaleurs spécifiques augmentent toutes deux à mesure que la densité du gaz diminue, mais leur différence ne varie pas[1].

  1. MM. Gay-Lussac et Welter ont trouvé, par des expériences directes citées dans la Mécanique céleste et dans les Annales de physique et de chimie, juillet 1822, p. 267, que le rapport entre la chaleur spécifique sous pression constante et la chaleur spécifique sous volume constant varie très-peu avec la densité du gaz. D’après ce que l’on vient de voir, c’est la différence qui doit rester constante, et non le rapport. Comme d’ailleurs la chaleur spécifique des gaz, pour un poids donné, varie très-peu avec la densité, il est tout simple que le rapport n’éprouve lui-même que de petits changemens.

    Le rapport entre la chaleur spécifique de l’air atmosphérique sous pression constante et sous volume constant est, d’après MM. Gay-Lussac et Welter, 1,3748, nombre à peu près constant pour toutes les pressions