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Page:Saint-Amant - 1907.djvu/110

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Par ces bisques si renommées,
Par ces langues de bœufs fumées,
Par ce tabac, ton seul encens,
Par tous les plaisirs innocens,
Par ce jambon couvert d’épice,
Par ce long pendant de saucisse,
Par la majesté de ce broc,
Par masse*, tope*, cric et croc*,
Par cette olive que je mange,
Par ce gai passeport d’orange,
Par ce vieux fromage pourri,
Bref, par Gillot*, ton favori,
Reçois-nous dans l’heureuse troupe,
Des francs chevaliers de la coupe,
Et, pour te montrer tout divin,
Ne la laisse jamais sans vin.



LES CABARETS

À mon cher ami Faret.



Faret, mon compagnon d’office,
Quand il faut faire un sacrifice,
Dedans quelque joyeux hôtel
Où la table fournit d’autel ;
Hélas ! quel démon plein d’envie