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Ces chiennes qu’il faut que je rosse ? Ha 1 c’est trop, vous en abusez. Nous sommes tous scandalisés De vos œillades libertines, Retirez-vous, Pères en Dieu J Ni les vêpres ni les matines Ne se chantent point en ce lieu.

Oh ! que ces guenuches coiffées, Avec leur poil fauve par art. Leur taille de vache et leur fard, Sont à mes yeux d’étranges fées ! Qu’après ce plat de Jacobins Le sot garbe * de ces Zerbins A ma rate donne de joie ! Et qu’ils se font bien remarquer Ces faux galants en bas de soie Dessus des selles à piquer * I

D’un : Serviteur ! — Et moi le vôtre,

Qu’ils se dardent en grimaçant.

Ils semblent vouloir en passant

Jeter leur tête l’un à l’autre ;

Le bord flottant et rabattu

Du feutre mince et sans vertu

Qui couvre leur vaine cervelle.

Pour être ainsi qu’eux lâche et mou,

Ondoie au trot et bat de l’aile

Comme un choucas qiji prend son vol.