Page:Saint-Amant - 1907.djvu/203

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Mais laissons là tes auteurs, Laissons là tous tes vanteurs, Dignes du même suplice. Et, rentrant dans notre lice, Bernons un peu tes acteurs.

Nos moindres joueurs de farces Valent tous ces histrions ; Par pitié nous en rions Entre des sots et des garces ; Ces Landores, ces benêts. Parlant en vrai sansonnets Qui ne savent ce qu’ils chantent, Les amoureux représentent Chapeaux entés sur bonnets.

Un roy pétune * en sa chaise Tandis qu’un bègue discourt ; L’un est borgne, l’autre est sourd Et n’a ni rabat ni fraise ; L’autre, atteint du mal de dents. Etonne les regardants De sa joue enveloppée, Et l’autre fait la poupée, Au gré des yeux impudents…

Quelquefois, pour intermède ; Leurs plats et maigres bouffons