Aller au contenu

Page:Saint-Amant - 1907.djvu/255

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LETTRES KT PRÉFACES 227

plus précieux que ce que mes imaginations y auront produit, pourvu que vous m’en donniez le courage. Mais parmi toutes les agréables rêveries qui entre- tiendront mon esprit dans l’oisiveté de la mer, je vous proteste que je n’aurai rien de si cher ni de si doux que le continuel souvenir de vos rares quali- tés, et du nombre infini des faveurs dont vous m’avez comblé, qui m’obligent à être, Monseigneur,

Votre très humble, très obéissant et très fidèle serviteur,

SAINT-AMANT.

AVERTISSEMENT AU LECTEUR (1)

Le juste dépit que j’ai de voir quantité de petits poètes se parer impudemment des larcins qu’ils ont faits dans les ouvrages qu’on a déjà vus de moi, et la crainte que j’ai eue que quelque mauvais libraire de province n’eût l’effronterie de les faire imprimer sans mon consentement, comme j’en étais menacé, m’ont fait à la fin résoudre à les prévenir, plutôt qu’aucun désir d’acquérir par là la gloire : encore que, si j’en puis prétendre par mes vers, je

(i) Pour la première partie des Œuvres (iQzg).