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LIVRE PREMIER

POÈMES


LA SOLITUDE

À ALCIDON[1]



Que j’aime la solitude !
Que ces lieux sacrés à la nuit,
Éloignés du monde et du bruit,
Plaisent à mon inquiétude !
Mon Dieu ! que mes yeux sont contents
De voir ces bois, qui se trouvèrent
À la nativité du temps,

  1. Sous ce nom allégorique, lisez : Bernières.