Page:Saint-Cricq, Conseils pour faire le café, Huzard, 1834.djvu/41

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n’en a jamais en vidange. J’ai été plus loin, et j’ai songé à obtenir une séquestration rigoureusement exacte en ajoutant, lorsque la fiole est pleine, une seule goutte d’eau de vie ou d’esprit de vin, laquelle, plus légère que l’infusion, surnage et la défend absolument du contact de l’air. Mais j’ai trouvé que cette quantité même, quelque minime qu’elle soit, comparativement à la quantité de café qu’elle est destinée à protéger, suffit pour lui communiquer un petit goût de gloria parfaitement sensible, même pour les palais peu exercés. Cet inconvénient, que je croyais éviter en débouchant la fiole sans la remuer ni la changer de position, et enlevant avec une pipette la partie supérieure de la liqueur, a persisté à mon grand étonnement ; de sorte que j’ai re-