Page:Saint-Martin - Poésies, 1860.djvu/42

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9.

J’appris, quand j’habitais dans ta gloire ineffable, Que ton amour, comme elle, était inaltérable, Et qu’il ne savait point limiter ses bienfaits ; Dieu saint, viens confirmer ces antiques décrets ; À tes premiers présents joins des laveurs nouvelles Qui m’enseignent encore à marcher sous tes ailes, Et m’aident à remplir ce superbe destin Qui distinguait mon être en sortant de ton sein.

10.

„ Si le feu des volcans comprimé dans ses gouffres „ Par les rocs, les torrents, les métaux et les soufres, BS’irrite, les embrase, et les dissout, pourquoi BNc sais-tu pas saisir cette parlante loi ? »Homme timide, oppose une vigueur constante BA ces fers si gênants dont le poids te tourmente : » Tu pourras diviser leurs mortels éléments, BEt laisser loin de toi leurs grossiers sédiments.

11.

» Quand l’éclair imposant, précurseur du tonnerre, „S’allume, et que soudain enflammant l’atmosphère, » ! ! annonce son maître aux régions de l’air ; „ Cette œuvre c’est la tienne, et ce rapide éclair, » C’est toi que j’ai lancé du haut de l’empirée ; »C’est toi qui, du sommet de la voûte azurée, »Viens, comme un trait, frapper sur les terrestres lieux, BEt dois du même choc rejaillir jusqu’aux deux.