Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/216

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Lorsque, inopinément, un Serpent gicle en lazzi d’un sureau creux et menace du courant d’air de son corridor les Bavardes Vertes.

Plic ! plac ! ploc !

Et le Serpent, devant les rides ironiques de la Mare et les pieds de nez des ifs, rentre au fourreau de la déconvenue.

Le chien s’est tu, le catarrhe guéri par le sommeil ; le coq ne met plus son coquelicot sonore à la boutonnière de l’heure. Mais encore, très loin, se disloque la tardive charrette conduite par ce capucin du transport dont la discipline fouette le silence.

La Ténèbre a communié.