Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/82

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trombone qui brait complémente le tambour.

Maintenant, sur les pierres réelles, un troupeau de Simples en blouse, figés dans l’extase, sans haleine, avec le cœur qui caprique à s’esquiver par l’ombreux losange de la bouche, contemple les bateleurs afficher leur fantastique besogne aux cabrioles éblouissantes…

Je me pris à penser que ces manifestations extraordinaires, les Simples les devaient chérir comme étant sans doute l’estampe finie de l’infini, la géométrie visible de l’invisible, la pantomime perceptible du mystère, l’approvisionnement des hiéroglyphes, la démonstration présumable ou suggestive des théorèmes rebelles à leurs malingres cervelles, autrement dit le spectacle à prix facile des