Page:Saint-Saëns – Problèmes et Mystères, 1894.djvu/90

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avec l’Infini des relations assez familières. Sait-on bien de quoi l’on parle ? L’Infini ne serait-il pas, dans certains cas, un mot à effet, un simple procédé littéraire qu’on prendrait pour la source des grandes pensées ?

La Science, l’Art, c’est fort bien. Mais tous ne sont pas aptes à la science, tous n’ont pas le sentiment de l’art.


Autrement dit, le Vrai, le Beau ne sont pas du goût de tout le monde. Réduite à ces termes, la proposition prend un aspect monstrueux.


Et pourtant elle est vraie ; la haine de la science, la haine de l’art existent.