ment accidentelle ; elle se rattachait à de longues habitudes contractées. C’était la manière des communes.
Voilà ce qui explique pourquoi elles se mirent, en Angleterre, du côté des lords contre les rois, tandis qu’en France elles s’unirent à la royauté contre la féodalité. Dans des temps plus reculés, les communes, en France et en Angleterre, avaient de même embrassé la cause du pouvoir spirituel, parce qu’il était alors le plus libéral. Ainsi, en réalité, ce n’étaient point les communes qui étaient des instruments entre les mains des anciens pouvoirs, ce sont bien plutôt ces pouvoirs eux-mêmes qui devraient être envisagés comme ayant servi d’instruments aux communes, bien que d’ailleurs ils fussent mus par une impulsion qui leur était propre. De fait, c’est par les communes que l’attaque de l’ancien système eut lieu, de même que, de fait, elle eut lieu pour elles. S’il y eut des dupes dans cette occasion, sans doute ce ne furent point elles.
Les communes ont, de plus, exercé dans les deux luttes du xvie et du xviie siècle une action tout à fait directe et purement dérivée d’elles. Les deux éléments du nouveau système, la capacité industrielle et la capacité scientifique