Mme de Vendôme ses tantes, de Mme la princesse de Conti, de Mmes de Saint-Antoine et de Beaumont, de Mlles de Charolois, de Clermont et de Sens ses soeurs, et de MM. les comtes de Charolois et de Clermont ses frères. Il avoit dix-huit ans à la mort de M. son père, trente et un lorsqu’il fut premier ministre, il ne l’a pas été tout à fait deux ans et demi, et il est mort à Chantilly, son continuel séjour depuis, le 27 janvier 1740, à quarante-huit ans. Il n’a rien conservé en se retirant à Chantilly de ce qu’il avoit eu comme premier ministre, ni des choses y jointes, qui passèrent en même temps à M. de Fréjus ; d’où on peut juger quels biens il a amassés.
M. le Prince fut le dernier de cette branche qui ait porté ce nom ; il n’étoit premier prince du sang que de grâce, comme je l’ai dit lors de la mort de Monsieur. M. le Duc conserva ce nom, et ne prit point celui de M. son père ; le roi le régla ainsi. À cette occasion il n’est peut-être pas mal à propos de dire un mot de curiosité sur les noms singuliers de M. le Prince, M. le Duc et M. le Comte, même de Monseigneur, Monsieur, Mademoiselle.
CHAPITRE X.