Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1857, octavo, tome 10.djvu/469

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de Beauvilliers et moi, puis avec le duc de Noailles, qui s’offre à en faire un mémoire, et qui le fait faire, et enfin le donne pour sien. — Intérêt de M. le duc de Berry et de M. le duc d’Orléans à la solidité des Renonciations et de leurs formes, qui n’ont que moi pour conseil là-dessus. — Sentiments de M. le duc de Berry à l’égard du duc de Beauvilliers. — Aux instances du duc de Beauvilliers, je fais un mémoire sur les formes à donner aux renonciations ; le voir parmi les Pièces. — Division de sentiment sur un point des formes entre le duc de Noailles et moi. — Sa conduite là-dessus. — Le duc de Noailles gagne à son avis le duc de Chevreuse. — Danger de sa manière de raisonner. — Le duc de Chevreuse nous propose d’en passer par l’avis du duc de Beauvilliers, qui nous assemble chez le duc de Chevreuse. — Le duc de Chevreuse, et moi après, exposons à la compagnie nos différentes raisons. — Le duc de Beauvilliers se déclare de mon avis et malmène fort le duc de Chevreuse, qui se rend, et le duc de Noailles aussi.225
Chapitre xi. — Conférences sur les formes des renonciations entre le duc de Beauvilliers et moi. — Différence essentielle de validité entre celle du roi d’Espagne et celle des ducs de Berry et d’Orléans. — Le roi non susceptible d’aucune autre forme que d’un enregistrement ordinaire. — Peine extrême du duc de Beauvilliers là-dessus, sur ce que je lui représente. — Le duc de Beauvilliers de plus en plus en peine. — Je lui propose une façon inouïe d’en sortir. — Je m’anéantis au duc de Beauvilliers. — Puissants moyens des ducs de Berry et d’Orléans d’appuyer les justes formes valides en leur faveur. — Je ramène les ducs de Berry et d’Orléans à laisser le roi régler sans nulle résistance la forme des renonciations. — Caractère, état et friponnerie de Nancré. — Il ne tient pas à lui et à Torcy de me faire une affaire cruelle auprès du roi sur les renonciations. — Ducs d’Hamilton et d’Aumont ambassadeurs en France et en Angleterre. — Grand traitement de ce dernier, qui, avant son départ, est fait seul chevalier de l’ordre. — Extraction et mort du duc d’Hamilton. — Duc de Shrewsbury ambassadeur en France. — Bailli de La Vieuville ambassadeur de Malte, au lieu du feu bailli de Noailles. — Course de l’électeur de Bavière à Fontainebleau. — Retour du roi par Petit-Bourg à Versailles. — Départ de la duchesse d’Albe pour l’Espagne. — Abbé de Castillon ; quel. — Il l’épouse, et sa fortune. — La Salle ; son extraction, son caractère, sa fortune, son mariage. — Quelques anciennes et courtes anecdotes.243
Chapitre xii. — Le roi à Rambouillet. — Mort de Ribeire, conseiller d’État ; sa place donnée à La Bourdonnaie, son gendre. — Mort de Godolphin. — Le Quesnoy rendu à discrétion. — Bouchain ; la garnison prisonnière. — Valory et Varennes gouverneurs. — Châtillon brigadier, depuis duc et pair et gouverneur de Mgr le Dauphin. — Perte de la Quenoque. — Les campagnes finies. — Retour des généraux d’armée à la cour. — Montesquiou demeure à commander en Flandre. — Princesse des Ursins aux eaux de Bagnères ; Chalois l’y va trouver ; pompe de cette dame. — Survivance du gouvernement de Lyon, etc., au duc de Villeroy, et les lieutenances à ses fils. — Villars gouverneur de Provence ; Saillant gouverneur de Metz ; Tessé général des galères. — Les frères