livres. | |
Les couvertures. | 7 500 |
Les jardins de Versailles et Trianon, compris les marbres. |
33 416 |
Le potager de Versailles. | 18 000 |
Les fontaines, rocailles et cuivre. | 19 780 |
Les tuyaux de fer de fonte. | 10 000 |
Les figures et sculptures de marbre. | 1 695 |
Menus entretènements au dehors. | 2 286 |
Gages des officiers et matelots du canal. | 35 970 |
Les jardins de Clagny. | 10 200 |
Les entretiens de la machine de Marly, environ. | 60 000 |
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Total. | 198 847 |
Nota. Les entretiens ci-dessus peuvent avoir été augmentés de quelque chose depuis que ces calculs ont été faits ; mais cela n’est pas assez considérable pour être réformé.
Cette maison, illustrée par la naissance du roi, est très-ancienne ; elle consiste en deux châteaux, l’un vieil l’autre neuf. Le vieil château est beaucoup plus beau et mieux bâti que le neuf. Ils ne sont séparés l’un de l’autre que d’une grande basse-cour, qui pourroit servir de manège.
Le vieil château est entièrement isolé d’une forme assez irrégulière. Cinq gros pavillons en font le principal ornement. Un balcon de fer règne dans toute la circonférence du château à la hauteur des principaux appartements qui sont très-vastes. Ce château a pour principal aspect les jardins et la forêt ; et le château neuf a sa principale vue sur la rivière de Seine. Le roi, qui y a séjourné très-longtemps, y a fait faire des augmentations considérables. C’est une demeure toute royale, et quoique la cour n’y habite pas actuellement, ce ne laisse pas d’être un des plus beaux lieux des environs de Paris, pour sa situation naturelle.
Le Val est un jardin dépendant de Saint-Germain que Sa Majesté fait entretenir avec soin et qui produit une infinité de beaux fruits dans toutes les saisons, surtout des précoces.
Je ne dis rien des autres dépendances de Saint-Germain crainte d’ennuyer.