Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 18.djvu/503

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
de ce ministre. — Facilité pleine de bonté du roi d’Espagne. — Ma conduite égale avec Maulevrier, et mes raisons pour cette conduite. — Bonté de Leurs Majestés Catholiques. — Conclusion de mon désistement d’un instrument en françois.280
Chapitre xiv. — Forme de demander les audiences particulières du roi d’Espagne. — Jalousie de la reine pour y être toujours présente. — Trait important d’amitié pour moi de Grimaldo. — Illumination de la place Major, admirable et surprenante. — Bal superbe chez le roi d’Espagne. — Leurs Majestés Catholiques y dansent et m’y font danser. — Échappé avec tout avantage de tous les pièges du cardinal Dubois, j’en aperçois son dépit à travers ses louanges. — Audience particulière que j’eus seul le lendemain de la signature. — Manége de la reine. — Service de Grimaldo. — Office à don Patricio Laullez. — Attachement du roi d’Espagne aux jésuites, peu conforme au goût de la reine. — Bontés ou compliments singuliers de la reine pour moi. — Audience particulière du comte de Céreste. — Je consulte Grimaldo sur les bontés ou les compliments de la reine. — J’en reçois un bon conseil. — Confiance et amitié véritable entre ce ministre et moi. — Pompe de Leurs Majestés Catholiques allant à Notre-Dame d’Atocha. — Compétence entre les deux majordomes-majors, uniquement aux audiences publiques de la reine, qui en exclut celui du roi, et entre les mêmes et les deux grands écuyers, uniquement dans les carrosses du roi et de la reine, qui en exclut les deux majordomes-major. — Départs (18 novembre) de Mlle de Montpensier de Paris. — Leurs Majestés Catholiques donnent une longue audience à Maulevrier et à moi seuls, étant au lit, contre tout usage d’y être vus par qui que ce soit. — Maulevrier en étrange habitude de montrer au ministre d’Espagne les dépêches qu’il devois de sa cour. — Départ de Leurs Majestés Catholiques pour Lerma. — Je présente enfin une lettre du roi à l’infante au moment de son départ pour Lerma. — Je reçois chez moi les compliments de la ville de Madrid. — Lettre curieuse du cardinal Dubois à moi, sur l’emploi de l’échange des princesses. — Santa-Cruz chargé par le roi d’Espagne de l’échange des princesses. — Je prends avec lui d’utiles précautions à l’égard du prince de Rohan, chargé par le roi du même échange.305
Chapitre xv. — Arrivée, réception, traitement, audiences, magnificence du duc d’Ossone. — Signature des articles du prince des Asturies et de Mlle de Montpensier chez le chancelier de France. — Signature du contrat de mariage du prince des Asturies et de Mlle de Montpensier. — Elle est visitée par le roi. — Fêtes. — Départ de Mlle de Montpensier. — La ville de Paris complimente le duc d’Ossone chez lui. — Mort du comte de Roucy. — Mort de Surville. — Mort de Torcy, des chevau-légers. — Arrivée de La Fare chargé des compliments de M. le duc d’Orléans sur le mariage de Mlle sa fille. — Vaines prétentions de La Fare, que son maître n’avoit point. — Conduite que je me suis proposé d’avoir en Espagne. — Tentative du P. Daubenton auprès de moi pour faire rendre aux jésuites le confessionnal du roi. — Droiture et affection de Grimaldo pour moi. — L’empereur fait une nombreuse promotion de l’ordre de la Toison d’or, dont il met le prince héréditaire de Lorraine. — Omission de plusieurs affaires peu importantes et des embarras étranges d’argent où la malice du cardinal Dubois m’attendoit et me jeta. — Courte description de Lerma et de Villahalmanzo. —