M. de Caylus.
Le marquis, depuis maréchal de Brancas.*
- Le duc de Liria.
D. Lelio Caraffa.
Le prince de Masseran.*
Le marquis Mari.
Le marquis de Béthune, depuis duc de Sully.
Le duc de Ruffec, lors vidame de Chartres.
- Le duc d’Atri.
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MM. de Maulevrier et de La Fare, tous deux depuis maréchaux de France.
Trente-six chevaliers, et les deux nommés trente-huit, et [douze] colliers vacants.
Sur lesquels quatre Espagnols, outre le prince des Asturies ;
Quatre Flamands et un Franc-Comtois, et six Italiens des pays autrefois possédés par l’Espagne ;
Treize François ou comptés pour tels, dont deux au service d’Espagne ; et six Allemands ou réputés tels, dont deux souverains [1].
Il y a lieu de s’étonner que, l’ordre de la Toison étant de cinquante chevaliers, le grand maître non compris, ni les grands officiers de l’ordre, et n’y pouvant y avoir aucun prélat, il y eût tant de colliers vacants. Mais ce qui l’est bien plus, est le si petit nombre d’Espagnols naturels, et le si grand nombre d’étrangers, surtout de François.
Revenons à la raison de ces choses. Les ordres anciens d’Espagne, Saint-Jacques, etc., sont fort riches. Les plus grands seigneurs d’Espagne les ont toujours pris pour en
- ↑ On ne retrouve pas ici exactement le nombre de chevaliers indiqués plus haut par Saint-Simon.