Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 19.djvu/8

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Le duc de Gandie.

Le marquis de Cogolludo, fils aîné du duc de Medina-Coeli.

Le marquis de Los Balbazès.

Le marquis del Surco, (non grands.)

Le prince de Masseran.

Le marquis de Valouse, (non grands.)

Guardaroba.

M. Hersent.

La grande et petite livrée du roi et de la reine d’Espagne, pages et valets de pied, gens d’écurie et valets de peine, sont en tout les mêmes que celles de France, même celles des garçons bleus du château et des tapissiers.

Grand écuyer.

Le duc del Arco.

Le duc de La Mirandole en conservoit les honneurs et les appointements, en cédant la charge qu’il avoit au duc del Arco.

Premier écuyer.

Le marquis de Valouse.

Grand aumônier.

L’archevêque de Compostelle, par son siège, et qui effaceroit le patriarche des Indes s’il se trouvoit à la cour. Mais les évêques résident toujours dans leurs diocèses, en sorte qu’il n’est rien de plus rare que d’en voir quelqu’un à Madrid, et toujours pour affaires nécessaires. Les fonctions de grand aumônier sont suppléées en tout, et sans dépendance, en absence continuelle de l’archevêque, par :

Le patriarche des Indes, qui est sacré in partibus sous ce titre, qui ne lui donne quoi que ce soit aux Indes ni ailleurs, hors de la chapelle.

Le cardinal Borgia.

GARDE DU ROI D’ESPAGNE.

C’est Philippe V qui se l’est donnée à l’instar de la France. Ses prédécesseurs n’avoient que la compagnie des hallebardiers, qui répond en tout à celle de nos Cent-Suisses.